Crédits photo Ostrea
Et si je vous disais que vos prochains plans de travail pourraient être fabriqués avec des coquilles d’huîtres ? Que vos murs pourraient être revêtus de fibre de bananier ? Ou que votre cuisine pourrait intégrer des plastiques de réfrigérateurs recyclés ?
Non, je ne suis pas en surmenage, ou en train d’inventer une tendance futuriste… Alors bienvenue et entrez avec moi dans l’univers fascinant des matériaux biosourcés, ces innovations qui transforment nos déchets en trésors d’architecture d’intérieur. Bon, j’en fais beaucoup, mais je vous promets, ça vaut ma fascination
Après 15 ans à concevoir des espaces, j’ai vu défiler toutes les tendances. Mais ce qui se passe actuellement avec les matériaux biosourcés, c’est différent. Ce n’est pas une mode passagère, c’est une transformation silencieuse qui change la façon dont nous pensons l’aménagement intérieur.
Donc c’est parti pour la découverte de 5 matériaux qui vont vous faire voir vos projets de rénovation sous un tout autre jour.
(et non, il n’y a aucune collaboration commerciale, juste de la passion !)
Commençons par celui qui me fascine le plus : le terrazzo en coquillages recyclés.
Saviez-vous qu’en France, nous jetons chaque année 250 000 tonnes de coquillages ? Ces tonnes de coquilles d’huîtres, de moules et de Saint-Jacques finissent traditionnellement dans des décharges ou sont simplement abandonnées.
C’est là qu’interviennent des entreprises bretonnes visionnaires comme Ostrea et Malàkio qui ont décidé de transformer ce qui était considéré comme un déchet en un matériau d’exception.
Le processus est ingénieux, les coquillages sont récupérés auprès des ostréiculteurs et des restaurants, nettoyés, puis broyés en paillettes de différentes tailles. Ces fragments sont ensuite mélangés à une matrice minérale naturelle pour créer un matériau composite résistant.
Chez Ostrea, par exemple, le matériau est composé de 65% de coquillages recyclés. La startup rennaise, fondée en 2022 par quatre passionnés de mer, propose aujourd’hui 18 styles différents, avec des matrices blanches, noires ou colorées grâce à des pigments naturels.
Du côté de Malàkio, deux amis d’enfance bretons, Morgan Guyader et Hugo Kermarrec, ont créé en 2020 leur propre composite à base de 60% de coquillages recyclés et 40% de matrice minérale. Leur matériau baptisé Istrenn est entièrement fabriqué à la main dans leur atelier nantais.
L’aspect visuel est tout simplement bluffant. Le rendu rappelle le terrazzo italien ou le granit, avec un effet graphique unique où chaque pièce devient une œuvre d’art. Les fragments de coquillages créent des motifs naturels impossibles à reproduire, ce qui signifie que votre plan de travail sera absolument unique.
Mais au-delà de l’esthétique, ces matériaux sont d’une robustesse exemplaire, résistants à l’eau, au feu, aux rayures et aux chocs, ils rivalisent avec les matériaux traditionnels haut de gamme tout en ayant un impact environnemental considérablement réduit. Et ça, ça fait toute la différence !
Les applications sont multiples et c’est ce qui me plaît particulièrement dans mes projets :
Un conseil d’architecte : osez les gros broyats pour un effet maximaliste en crédence, et privilégiez les broyats fins pour un plan de travail aux allures de pierre naturelle.
Parlons maintenant d’un matériau qui défie toutes les idées reçues sur le plastique recyclé : Le Pavé.
L’aventure du Pavé commence à l’École nationale d’architecture de Versailles, où des étudiants ont eu une intuition brillante : et si on transformait les déchets plastiques en matériaux nobles pour la construction ?
Aujourd’hui, leur entreprise a déjà permis de recycler plus de 1000 tonnes de déchets plastiques dans plus de 2000 projets. Pas mal pour une startup créée en 2018, non ?
Le Pavé est fabriqué à partir de plastiques recyclés issus de sources variées : intérieurs de réfrigérateurs, produits cosmétiques, industrie automobile, produits de consommation courante. Ces déchets, qui finiraient autrement enfouis ou incinérés, sont ainsi collectés en France et transformés dans des usines en Île-de-France et en Bourgogne.
Le procédé industriel breveté garantit un matériau hautement résistant et parfaitement étanche, baptisé SoftSurface™. La composition peut atteindre jusqu’à 100% de déchets plastiques, sans aucun ajout de résine. C’est très rare et que du + pour nous autres utilisateurs !
Contrairement aux idées reçues, Le Pavé n’a rien à voir avec un vulgaire plastique : sa finition est lisse, élégante, avec un aspect qui peut rappeler le terrazzo selon les broyats intégrés.
Les références parlent d’elles-mêmes, des marques exigeantes ont choisi Le Pavé pour leurs aménagements, preuve de la qualité et de l’esthétique du matériau : Adidas, le Centre Pompidou, l’Élysée, BNP Paribas, Veja…
Et ce qui me plaît particulièrement, c’est que le matériau est classé A+ pour les émissions de COV (Composés Organiques Volatils), garantissant un air intérieur sain.
Le Pavé se décline en panneaux de différents coloris : blanc avec broyats transparents, noirs ou multicolores. Vous pouvez l’utiliser pour :
Avant de vous lancer tête baissée :
commandez des échantillons (disponibles à partir de 29 euros). La matière se découvre vraiment au toucher et à la lumière naturelle.
Passons maintenant à un matériau qui m’impressionne (et impressionne client et artisan !) à chaque fois que je l’intègre dans un projet : le placage en fibre de bananier.
L’histoire de Green Blade est celle de Vladimir Hayot et Nicolas Cheminon, deux ingénieurs installés en Martinique qui ont eu une idée originale : valoriser les troncs de bananiers après la récolte des fruits.
Auparavant, ces pseudo-troncs se décomposaient simplement après avoir donné leur régime de bananes. Aujourd’hui, ils sont récoltés à la main et achetés aux planteurs, créant ainsi une nouvelle source de revenus pour l’agriculture locale.
Ce qui rend Green Blade vraiment exceptionnel, c’est sa production, aucun produit chimique, aucune colle, pas même d’eau n’est nécessaire dans le processus de transformation. Et cerise sur le gâteau : l’usine FIBandCO produit toute l’électricité qu’elle consomme grâce à des panneaux photovoltaïques. Que demander de mieux ?
Le bananier, qui n’est pas un arbre, mais une herbe géante, repousse tous les 9 mois. C’est donc une ressource rapidement renouvelable qui ne contribue en rien à la déforestation.
Le résultat ? Un placage 100% naturel en grands formats (1250 mm x 2500 mm), disponible sur support non tissé certifié FSC ou sur support kraft.
Au toucher, Green Blade® ressemble à du papier. À la vue, il évoque un tissu avec les motifs du bois. Les fibres naturelles créent des veines et des variations de teintes allant du gris au beige en passant par le marron, dans une palette chaleureuse et lumineuse.
Le matériau est extrêmement souple, fin et légèrement transparent, ce qui offre des possibilités créatives infinies, notamment pour les luminaires qui, une fois éclairés, révèlent toute la beauté des fibres.
Green Blade peut être appliqué sur tous les supports courants : MDF, contreplaqué, panneaux de particules, carton, et même métal avec une bonne préparation.
Voici mes applications préférées :
Une recommandation importante : le placage doit être protégé avec un fond dur et un vernis pour limiter le jaunissement dû à la photosensibilité de la fibre. Certaines applications peuvent bénéficier d’un filtre UV.
Vous pensiez que le béton ne pouvait pas être écologique ? Et bien ça c’était avant !
Laissez-moi vous présenter le béton de chanvre, un matériau qui bouleverse les codes de la construction intérieure.
Le béton de chanvre n’est pas un béton au sens traditionnel. C’est un mélange de chènevotte (la paille de chanvre issue de la tige), de chaux naturelle et d’eau. Ce matériau biosourcé existe depuis 1986, mais connaît aujourd’hui un véritable renouveau.
Le chanvre utilisé est une culture rapide (4 à 5 mois), qui ne nécessite ni irrigation, ni pesticides, ni herbicides. La France produit environ 40 000 tonnes de chènevotte par an, dont une grande partie provient de cultures locales, ce qui réduit considérablement l’empreinte carbone du transport.
Ce qui rend ce matériau fascinant, ce sont ses propriétés exceptionnelles :
Régulation hygrothermique :
Le béton de chanvre régule naturellement l’humidité et les variations de température. Résultat ? Des pièces fraîches en été, chaudes en hiver, sans sensation d’humidité. C’est une climatisation naturelle passive.
Isolation thermique et acoustique :
Avec une épaisseur de 35 cm, vous obtenez d’excellentes performances d’isolation, qui remplacent le besoin d’ajouter une isolation supplémentaire.
Stockage de CO2 :
Un mur en béton de chanvre de 35 cm d’épaisseur stocke environ 48 kg de CO2 par m². Contrairement à un mur traditionnel qui en émet environ 100 kg, le béton de chanvre agit comme un véritable puits de carbone.
Air intérieur sain :
Absence totale de COV, aucune émission de gaz toxiques. Le matériau est classé A+ et empêche le développement de moisissures et de bactéries.
Le béton de chanvre peut être utilisé de différentes manières :
Dans mes projets, j’utilise le béton de chanvre principalement pour :
Un point important : le béton de chanvre n’est pas porteur, il nécessite une structure (ossature bois, poteaux-poutres en béton armé). Mais cette contrainte technique est largement compensée par ses bénéfices.
Soyons transparents : le coût de la matière seule (chanvre + chaux) est d’environ 100 à 150 € HT par m² pour un mur de 30 à 35 cm d’épaisseur. Cela peut sembler élevé par rapport à un mur traditionnel, mais n’oubliez pas que vous n’avez pas d’isolation supplémentaire à ajouter, et les économies d’énergie sur le long terme sont réelle !
Pour finir en beauté, je veux vous parler d’un matériau qui incarne parfaitement l’innovation européenne en matière de surfaces durables : Cosmolite, créé par l’entreprise italienne Stone Italiana.
Cosmolite est ce que Stone Italiana appelle une « Matière Nouvelle ». Il s’agit de dalles haute technologie composées à 100% de minéraux recyclés issus de l’industrie de la pierre, sans aucun quartz.
Vous vous demandez peut-être pourquoi l’absence de quartz est importante ? C’est une question de santé et de sécurité. Le quartz, lorsqu’il est coupé et poncé, libère de la silice cristalline qui peut causer des problèmes respiratoires graves chez les fabricants et poseurs. Cosmolite® élimine complètement ce risque.
Le processus est fascinant. Stone Italiana récupère les déchets minéraux issus du traitement des carrières de pierre – ces débris qui finiraient normalement en décharge. Ces minéraux sont collectés dans un rayon de 250 km autour de l’usine de production (réduction de l’empreinte carbone du transport), puis transformés en un matériau compact grâce à des équipements technologiquement avancés.
Le résultat ? Des dalles de grandes dimensions (jusqu’à 307 x 144 cm en 2 cm d’épaisseur) avec des caractéristiques techniques exceptionnelles et une esthétique élégante.
Stone Italiana propose même une collection appelée DNA Urbano qui va encore plus loin : elle est fabriquée à partir de balayures de rues ! Oui, vous avez bien lu. Les déchets collectés dans les rues (fragments de verre coloré, petits morceaux de plastique, éclats de pierre, fils métalliques) sont nettoyés, triés, puis transformés en dalles où ces éléments restent visibles, créant un effet graphique spectaculaire.
Cosmolite n’est pas seulement écologique, c’est aussi un matériau haute performance :
Cosmolite brille particulièrement dans les applications qui demandent performance et esthétique :
Ce qui est particulièrement malin, c’est que vous pouvez créer un « total look » avec le même matériau sur votre plan de travail, votre crédence, vos portes de placards et même votre sol. L’uniformité visuelle est spectaculaire !
Au-delà du produit lui-même, Stone Italiana publie un Rapport de développement durable annuel détaillant ses engagements sociaux, économiques et environnementaux. L’entreprise a fait le choix de fournisseurs italiens partageant les mêmes valeurs, créant ainsi une chaîne d’approvisionnement entièrement locale et traçable.
Avant de passer aux conseils pratiques, laissez-moi mentionner rapidement quelques autres pionniers qui méritent votre attention :
Si vous avez un projet de rénovation patrimoniale ou simplement envie de donner une seconde vie à des matériaux nobles, Mergozzo est LA référence française du terrazzo sur mesure et du réemploi.
Cette entreprise française est spécialisée dans la fabrication de terrazzos coulés qui peuvent intégrer des matériaux récupérés sur vos chantiers : marbres agrafés en façade, chutes de pierre, morceaux de verre, et même certains gravats. C’est un retour aux sources puisque les Romains de l’Antiquité faisaient déjà exactement cela !
Ce qui rend Mergozzo particulièrement intéressant pour mes projets d’architecte d’intérieur :
Un accompagnement technique complet ils vous aide à déterminer la meilleure solution technique, économique et écologique.
Des échantillons sur mesure ils réalisent plusieurs prototypes pour valider le choix des granulats, du liant, des baguettes de finition.
Une mise en œuvre certifiée toutes leurs méthodes sont conformes à l’avis technique du CSTB.
Des applications variées : sols coulés, parements muraux, mobilier sur mesure… Les possibilités sont quasi illimitées.
Imaginez :vous rénovez un immeuble haussmannien, vous récupérez les anciens marbres de la façade, et Mergozzo les transforme en un sol de terrazzo unique qui raconte l’histoire du bâtiment. C’est le summum de l’économie circulaire appliquée à l’architecture d’intérieur ! Le secteur du bâtiment génère 46 millions de tonnes de déchets par an en France, dont l’essentiel provient de chantiers de déconstruction. Mergozzo apporte une réponse concrète et esthétique à ce problème.
Basée au Royaume-Uni, Smile Materials transforme depuis des décennies les déchets en panneaux design pour les intérieurs commerciaux. Leur force ? Une capacité à détourner jusqu’à 3000 tonnes de déchets par an grâce à des lignes de production fonctionnant 24h/24.
Leur catalogue est impressionnant :
Des marques de luxe comme Dior, Paul Smith, Selfridges ou Ganni ont choisi Smile Materials pour leurs boutiques et showrooms, preuve que « recyclé » peut aussi rimer avec « prestige ».
Moins connu mais tout aussi fascinant, le développement de matériaux à base d’écailles de poisson recyclées ouvre de nouvelles perspectives. Ces recherches visent à créer des surfaces brillantes et résistantes à partir de ce qui était autrefois un simple déchet de l’industrie de la pêche.
Bien que ces matériaux soient encore en phase de développement pour une utilisation à grande échelle en architecture d’intérieur, ils illustrent parfaitement la créativité du secteur des biosourcés.
Paperstone, bien que moins connu en France, mérite une mention spéciale. Ce matériau composite est fabriqué à partir de papier recyclé post-consommation et de résines non pétrolières. Le résultat ? Des surfaces dures, résistantes, disponibles en plans de travail, revêtements muraux et panneaux décoratifs.
Basée en Bretagne, Adaozañ (qui signifie « recycler » en breton) transforme les déchets de la production cidricole en matériau innovant pour l’ameublement et le design. Fondée par Guillaume Bournigal et Youenn Le Pocréau, l’entreprise valorise le marc de pommes (peaux et pépins issus du pressage) pour créer un éco-matériau qui ressemble tantôt au cuir végétal, tantôt au liège.
Chaque année, 125 000 tonnes de pommes sont pressées pour produire du cidre en Bretagne, générant des déchets difficiles à recycler en raison de leur fort potentiel de fermentation. Adaozañ leur offre une seconde vie sans aucun liant pétro-sourcé.
Les applications sont multiples : revêtements muraux, façades de meubles, sous-verres, gobelets, présentoirs, et même des projets sur-mesure pour la Mairie de Paris. L’entreprise a déjà été intégrée dans plusieurs matériauthèques prestigieuses (LVMH, Le Bon Marché, matériO’…).
Restons en Bretagne avec Gwëmon, la toute première entreprise à valoriser les algues en biomatériau pour l’architecture et le design. Fondée en 2024 par Hugo Kerbrat, 21 ans, designer produit formé au Lycée Vauban de Brest, cette jeune startup révolutionne l’utilisation des algues brunes.
Le concept est né d’une observation simple : les côtes finistériennes regorgent de goémon (algues brunes) souvent laissé à l’abandon. Après 6 mois de R&D dans le garage de ses parents, Hugo a développé un procédé unique permettant d’agglomérer les particules d’algues avec un liant naturel… également à base d’algues. Le tout sans aucune colle synthétique et avec un séchage à l’air libre : fabrication 100% low-tech !
Le résultat est un aggloméré qui peut se travailler comme du bois, avec une identité visuelle très marquée et des nuances naturelles captivantes. La texture rappelle parfois le liège, parfois un panneau MDF, offrant de belles possibilités de personnalisation.
Vous êtes séduit par ces matériaux mais vous ne savez pas par où commencer ? Voici ma méthode en 5 étapes :
Tous ces matériaux sont conçus pour durer, mais leurs exigences d’entretien varient :
Transparence oblige, voici les fourchettes de prix approximatives :
Ces prix peuvent sembler élevés, mais rappelez-vous que vous investissez dans des matériaux durables, sains, et qui valorisent votre bien immobilier.
C’est THE conseil que je donne à tous mes clients : ne vous fiez jamais uniquement aux photos. Les matériaux biosourcés ont des textures, des variations, des jeux de lumière qui ne se révèlent qu’en vrai et dont nous n’avons pas l’habitude.
Tous les fabricants que j’ai mentionnés proposent des échantillons. Investissez ces quelques dizaines d’euros, observez les matériaux dans votre intérieur, à la lumière naturelle et artificielle, touchez-les, projetez-vous et voyez si vous aimez.
Un projet avec des matériaux biosourcés mérite un accompagnement professionnel. En tant qu’architecte d’intérieur, mon rôle est de vous guider dans ces choix, de coordonner avec les artisans spécialisés, et de m’assurer que le résultat final soit à la hauteur de vos attentes.
Certains matériaux comme le béton de chanvre nécessitent une expertise particulière (des formations agréées existent). D’autres comme le terrazzo marin ou Green Blade demandent une découpe et une pose spécifiques.
Choisir des matériaux biosourcés, c’est faire un choix qui dépasse largement la simple question esthétique.
Tous ces matériaux contribuent à un air intérieur sain, sans émissions de COV, sans substances toxiques. Dans un contexte où nous passons 80 à 90% de notre temps à l’intérieur, c’est un argument de poids.
Le béton de chanvre, en particulier, régule naturellement l’humidité, empêchant le développement de moisissures et créant un environnement intérieur équilibré.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Je m’arrête là, vous avez compris 😉
Un appartement ou une maison avec des matériaux biosourcés de qualité se distingue sur le marché. Les acheteurs et locataires sont de plus en plus sensibles à ces questions, et un bien aménagé avec des matériaux sains et durables se valorise mieux.
Nous en avons déjà parlé, mais je trouvais important de vous lister les quelques acteurs français qui font bouger les lignes :
Ostrea (Rennes) – Les pionniers du terrazzo marin, fondés en 2022
Malàkio (Nantes) – L’artisanat et le design au service du coquillage recyclé depuis 2020
Le Pavé / SAS Minimum (Île-de-France) – La révolution du plastique recyclé par des architectes
FIBandCO (Martinique) – Les inventeurs de Green Blade depuis plus de 10 ans
Biosys / Vicat (Auvergne-Rhône-Alpes) – Le système constructif en béton de chanvre qui simplifie la mise en œuvre
Mergozzo (France) – Les spécialistes du terrazzo sur mesure et du réemploi
Ces entreprises sont françaises, travaillent avec des circuits courts, et font le pari que recyclé et biosourcé peuvent être synonymes de luxe et d’excellence.
Et Si Vous Passiez à l’Action ?
Les matériaux biosourcés ne sont plus une niche réservée aux projets d’architecture expérimentaux. Ce sont des solutions concrètes, disponibles, qui transforment la façon dont nous concevons nos intérieurs.
Que vous envisagiez une rénovation complète ou simplement un nouveau plan de travail, ces matériaux méritent votre attention. Ils combinent performance technique, esthétique contemporaine, et impact positif sur votre santé et l’environnement.
Mon conseil final ? N’attendez pas. Commencez petit si vous préférez : un plateau en coquillages recyclés, un échantillon de Green Blade, une visite d’un showroom… Laissez-vous séduire par ces matériaux qui racontent une histoire.
Alors, prêt(e) à donner une seconde vie à des coquillages, du plastique recyclé ou des troncs de bananiers ?
Contactez-moi pour échanger sur votre projet et découvrir comment intégrer ces matériaux biosourcés dans votre intérieur.